Suite à l'évacuation partielle et temporaire de l'ambassade américaine à Niamey, annoncée le 2 août. Malgré les pressions exercées par le bloc des pays d'Afrique de l’Ouest, les putschistes refusent toujours de faire marche arrière.
La Cédéao a donné à la junte jusqu'à dimanche pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions, menaçant d'une intervention militaire en cas de non-respect de cet ultimatum.
La situation est critique, avec seulement trois jours restants avant la fin de l'ultimatum, et le Niger risque de devenir un théâtre de guerre. La Cédéao continue ses négociations avec la junte, mais jusqu'à présent, elles n'ont pas abouti.
Le chef des putschistes, le général Tiani, rejette en bloc les sanctions et refuse de céder à la menace, bénéficiant du soutien des pays voisins du Mali et du Burkina Faso.
L'administration américaine est confrontée à un dilemme, car le retrait de son soutien militaire à la junte pourrait entraîner l'arrivée de mercenaires russes de Wagner et la montée en puissance des extrémistes islamiques.
L'avenir du soutien des États-Unis au Niger reste incertain si la junte ne rétablit pas le président Bazoum dans ses fonctions. La situation est jugée imprévisible et délicate par les médias.
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