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La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, annonce un soutien accru à Haïti, alors que les pays voisins disent espérer que la nation caribéenne puisse surmonter sa grave crise politique et humanitaire.
Le Canada ajoute d’ailleurs deux anciens sénateurs à sa liste d’élites haïtiennes sanctionnées qu’Ottawa accuse de soutenir des gangs, ce qui porte le total à 21 personnalités faisant partie de la classe politique et du secteur économique en Haïti.
Il s’agit de l’ancien député Victor Prophane et l’ancien sénateur Gracia Delva. Cette action fait suite aux allégations de corruption et de violation des droits humains perpétrés en Haïti.
Victor Prophane, ancien député controversé, est accusé d’avoir participé à des actes de corruption et d’avoir abusé de sa position pour son propre gain personnel.
Gracia Delva, quant à lui, ancien sénateur et célèbre chanteur de musique compas, est accusé d’avoir été impliqué dans des violations des droits de l’homme, y compris des actes de violence politique.
Les sanctions comprennent le gel des avoirs des deux hommes au Canada et l’interdiction de tout contact ou transaction avec eux. Le Canada espère ainsi envoyer un message fort contre la corruption et les violations des droits de l’homme, affirmant son engagement envers la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie
Toutefois, Ottawa additionne également 13 millions à son financement pour les forces de l’ordre, alors que le Canada et les États-Unis se concentrent sur le renforcement du travail de la police nationale haïtienne, qui tente d’empêcher les gangs de commettre des actes de violence éhontés et de contrôler les infrastructures essentielles.
Mme Joly a convoqué une réunion des ministres d’Haïti et des pays concernés par les gangs qui ont comblé le vide du pouvoir après l’assassinat du président Jovenel Moïse il y a deux ans.
Le représentant des Nations unies dans le pays a noté que les récents tremblements de terre et inondations ont aggravé l’instabilité, la faim et une épidémie de choléra.
Le gouvernement jamaïcain affirme que les efforts financés par le Canada et les États-Unis pour amener les dirigeants haïtiens à trouver une solution politique à la crise ont trouvé un certain élan, mais il soutient qu’Haïti pourrait encore avoir besoin de l’intervention militaire internationale qu’il a demandée à l’automne dernier.
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